La fille de son père

Après avoir été récompensée pour ses performances dans le film «Les éblouis», en 2019, et dans la série «En thérapie», en 2020, Céleste Brunnquell incarne une ado pétillante et attachante dans «La fille de son père».

Après «Perdrix», superbe comédie romantique absurde et surréaliste, le cinéaste français Erwan Le Duc livre un deuxième film où sa fantaisie, son sens du décalage et sa fraîcheur font merveille.

On est de suite touché par ce père loin des cli chés, plus petit que sa fille, frêle, fragile, mais bourré d’énergie et de volonté.

Avec ce long métrage, Erwan Le Duc propose un récit lumineux et délicat sur la filiation, mais aussi un film plein d'humour sur toute une génération.

Ce qui plaît ici, c'est le style d'Erwan Le Duc, la fantaisie décalée dont il imprègne chaque petite scène.

Après Perdrix, Erwan Le Duc signe un deuxième long métrage tendre, nourri de poésie foutraque, sur la relation père-fille et la quête de la mère.

Douleur légère, gaieté un peu fêlée : Buster Keaton et Kaurismäki ont un cousin français.

Fantasque et burlesque, le nouveau film d’Erwan Le Duc après « Perdrix » renouvelle habilement le genre de la chronique familiale.

Deux formidables interprètes, aussi drôles que touchants.

Vif et poétique, étourdissant d’élégance

Nahuel Pérez Biscayart est irrésistible avec son côté Buster Keaton de poche, ses grands yeux toujours étonnés qui lui mangent le visage.

Erwan Le Duc trouve son ton et réalise un film de personnages drôle et assez unique en son genre dans le paysage du cinéma français.

Un film inventif et très rythmé, à la limite du burlesque, qui dépeint un drame social et sentimental avec une légèreté poétique.