La plus précieuse des marchandises

La plus précieuse des marchandises se pose en modèle de finesse et d’élégance. Il brise le cœur et ravive l’espérance.

Un travail d’orfèvre bouleversant.

Le cinéaste livre un dessin animé sublime, bouleversant et inspirant, devoir de mémoire qui s’adresse aux adultes comme aux enfants, et dont on ressort le cœur serré mais rempli d’espoir: tant qu’il restera un peu de bonté dans ce monde, tout n’est pas perdu.

A son échelle, le film a alors la puissance du mythique Nuit et brouillard, essai documentaire d’Alain Resnais qui à sa sortie, en 1956 fut un électrochoc.

Un film magnifique, empli de poésie, qui confirme l’étendue des talents de son réalisateur. Il devrait être montré dans tous les établissements scolaires.

Par le chemin du conte, l'auteur de « The Artist » reconstitue les années 1940 et la déportation. Son premier film d'animation est aussi son plus beau film.

Sans déni ni voyeurisme, ce doux et modeste chef-d’œuvre lutte à sa manière contre l’effacement progressif et inéluctable de notre mémoire collective.

Un film d’animation de Michel Hazanavicius, splendide et poétique, qui ne cesse de chercher la lumière au milieu de l’horreur.

Une bouleversante ode universelle au courage et à l’humanisme, indispensable par les temps qui courent.

Ce conte d’animation à nul autre pareil trace peu à peu les contours de l’humanité, le meilleur au cœur du pire.

La Plus Précieuse des marchandises, conte du dramaturge et écrivain Jean-Claude Grumberg, dont le film est l’adaptation, n’aurait pu rêver meilleure traduction cinématographique que celle-ci.

Michel Hazanavicius délivre un joyau d’animation, modeste, poignant et profond sur un sujet des camps de la mort et des Justes toujours extrêmement délicat à représenter.

Même dans les moments les plus noirs de l'histoire, l'amour reste encore « La plus précieuse des marchandises », la meilleure façon de sauver l'humanité de sa propre barbarie.

Le réalisateur de « The Artist » signe un film déchirant et nécessaire.